samedi 31 mai 2014

Les Tobago Cays... la perle des Caraïbes.

Lorsque l'on parle de paysages de carte postale, et bien nous y voilà...
... où que l'on pose le regard, tout est d'une beauté stupéfiante, que ce soit le ciel, la mer, la faune, la flore, les îlots, tout a été fait ici pour vous subjuguer. Je comprend que l'on vienne de très loin pour vivre cette expérience.
Et comme les images valent mieux que de longs discours...









...épluchage de noix de coco sous bonne garde...


...ti pirate aux commandes du bolide de notre pôte Niel. "40cv, tu te rends compte, papa?"...




Vous avez dit bernard l'hermite?

...baignade déconseillée lorsque l'on prépare le poisson sur la jupe arrière...

...on se demande bien pourquoi?...

...il parait qu'ils sont inoffensifs, il parait...
...avis aux amateurs de sensations fortes, pour nous, on en restera aux photos prises du bateau... 

...beaucoup plus rassurant...


...Bob, en hommage à son idole.
Reggae en boucle dans son rasta bar...


...apprentissage du Paddle, prêté par un cata copain, par ti pirate. 
Deux coups de pagaies et voilà le travail... 

...qui c'est ceux là?...





...et comme souvent, les bonnes journées se terminent autour d'une table, 
celle ci se nomme Happy Island, une île bar au milieu du lagon de Union...





vendredi 23 mai 2014

Canouan... le parent pauvre...

Coincée entre Béquia et les Grenadines, Canouan offre peu de services aux bateaux de passage. Il n'y a aucune administration (immigration et douanes) qui permettraient d'intensifier le trafic. Le mouillage de Charlestown Bay ne présente pas trop d'intérêt si ce n'est qu'il est vaste et vu le nombre de bateaux qui s'y arrêtent on peut mettre beaucoup, mais vraiment beaucoup, de chaîne.
A terre, le contraste est saisissant en venant de Moustique. En deux heures de navigation, on a changé de planète. A l'univers aseptisé et feutré de la première succède l'anarchie architecturale, les bruits et les odeurs de tas d'ordures qui s’amoncellent aux coins des "rues", de la seconde. 
Le choc est rude et nous ramène à la dure réalité. Nous sommes ici dans l'authenticité. Sur ces petites îles, aux ressources quasi inexistantes, la vie des habitants est rythmé par les mouvements des navires en escale, le retour des bateaux de pêche et milles petits boulots, pour tirer un maigre revenu de subsistance. 
L’accueil des locaux est toujours sympathique et intrigué. 
Deux grands hôtels tentent de survivre face à l'offre mondiale, mais on sent bien que les motivations des propriétaires sont ailleurs. La rentabilité de ces établissements n'est pas dans le taux de remplissage.





Nous sommes à la fin de la saison sèche, 
on peut remarquer que la végétation attend la pluie avec impatience.


Petit verre, le soir au superbe bar d'un des l’hôtels avec vue imprenable sur "rêve bleu" et "Parati", 
couché de soleil en prime.

jeudi 15 mai 2014

Moustique... l'île star...

Au départ de Béquia, une poignée de milles nous séparent de Moustique. Drôle de nom pour une île. cela signifierait-il que ces nuisibles la colonisent ?

Après le passage entre "petit Nevis" et "l'île à quatre", à ne pratiquer que par temps calme, nous découvrons les récifs de "Pillories", qui furent le théâtre du drame qui toucha le paquebot "Antilles" de la compagnie générale transatlantique qui s'y échoua et y sombra. A l'image du "Costa Concordia", l'imprudence de l'équipage eu raison des milliers de tonnes d'acier.

Enfin, "Moustique", longue de 5 km et large de 3, n'est pas envahie par les insectes mais elle a attiré toutes les stars du show-biz, des affaires et de la politique. C'est une île privée qui dépend de Saint-Vincent. Elle est gérée par ses célèbres propriétaires "habitants" sous forme de Groupement d’intérêt économique avec un directeur élu par ces derniers. 
Mike Jagger, David Bowie, Madonna, Sylvester Stalone, Tommy Hilfinger, la famille Lacoste et même la reine d'Angleterre, pour ne citer qu'eux y possèdent ou ont possédé de somptueuses propriétés sur ce bout de terre à l'écart des sphères médiatiques et loin de l'agitation des capitales du monde "civilisé". 
Autant dire qu'il faut montrer pâte blanche pour prendre une bouée dans "Britania Bay", unique mouillage de l'île et  ancre prohibée.
Les tarifs sont  à la mesure de l'exception. 75 US$ la nuit, mais vous pouvez rester deux nuits supplémentaires pour le même prix, ce que nous ferons.

Partons à la rencontre de nos stars préférés...
... Au premier coup d’œil, tout est nickel. A peine débarqué du dinghy dock (ponton des annexes), local poubelle, des jardiniers qui ramassent les feuilles mortes (à la pelle), même les cocotiers sont taillés et les noix coco ont été enlevées pour éviter tout accident, plus loin, un homme pulvérise de l'insecticide sur l'immense plage déserte qui borde Britania Bay. Le "Chigoungounia", qui fait des ravages ailleurs, ne passera pas par là. La scène se répétera deux fois par jour, tous les jours. A titre de comparaison, en un mois de mouillage à Ste-Anne, en Martinique où l’épidémie fait rage, nous n'avons vu aucun pulvérisateur. CQFD!

Bref, vous l'avez compris, tout est aseptisé pour que les hôtes de marque passe de brefs séjours en toute quiétude dans ce paradis "légèrement" artificiel. Cela me rappelle une histoire "drôle".

Un milliardaire passe ses vacances sur une île après avoir envoyé son homme d'affaire qui a tout modifié pour créer un paradis artificiel à grand renfort de $.
Le milliardaire, assis dans son transat dit, très sérieusement, à son homme d'affaire se tenant à ses cotés:
"Lorsque l'on voit ces forêts si vertes, ce sable si blanc, cette eau si limpide et ce ciel si bleu, ici, l'argent n'a aucune importance".

...Ouvrons les yeux, tout excité, nous arpentons les routes de cette île en nous préparant à faire un signe de la main pour saluer David Bowie ou, peut être, faire la bise à Madonna, on a le droit de rêver.

En fait, nous ne croiserons que les autochtones triés sur le volet, 115 habitants, "importés" de Saint-Vincent pour les services et des responsables, gardiens des prestigieuses demeures dont nous ne verrons que quelques parties. Elles sont toutes dissimulées au milieu d'immenses terrains paysagés accessibles par des voies privées et évidement gardées. 
Discrétion oblige, nous repartirons avec notre frustration, surtout les filles, pique-niquer sur la plage déserte et entretenue devant le mouillage.






Le Chigoungounia ne passera pas !











Le célèbre "Basil's Bar"