mardi 15 juillet 2014

Cariacou... l'île enchanteresse.

En arrivant le 3 juin au mouillage de Tyrrel bay, nous ne pensions rester que quelques jours. Cela fait pratiquement 5 semaines que nous avons jeté l'ancre dans cette baie accueillante aux charmes multiples. Le premier de ceux-ci est la quiétude apparente du lieu. Le second est l’accueil, à l'image des services des douanes et de l'immigration, tout le monde, ici, à le sourire. Nos premières rencontres nous mettent dans l'ambiance. "Suzie", une anglaise et son superbe bateau voisin de rêve bleu. Elle s’avérera être une vraie mamie pour Valentin dont elle s'est épris d'une affection certaine. Tous les matins, ils vont, ensemble, promener son chien "Jester" sur la plage et collecter quelques déchets par la même occasion.

Suzie, Ti'pirate et Jester

Suzie's boat

Suzie est beaucoup plus qu'une mamie pour Ti'pirate. Elle vit et navigue depuis 12 ans dans les Caraïbes, souvent seule, sur son yatch "spirited Lady". Elle a une pêche incroyable. Elle adore les gens et passe son temps à rassembler tout le monde. Elle organise des Happy Hour au bar de la plage, prend et partage des cours de Jembé avec Bongo, un artiste local débordant de gentillesse et dont Valentin profitera de sa science musicale.


Journée nettoyage de la plage organisée par, devinez qui?




Comme souvent, tout se termine en musique et en danse.

L'incroyable atelier flottant de métallurgie de Dominique, un Français installé ici depuis 25 ans

Visite de chantier

La construction de la délirante maison de l'architecte Anglais Don.

Sur le principe de la coquille d’œuf, il n'y a aucun angle droit.

"Don" en pleine explication de texte.
Une fois fini, la maison ressemblera à celle des "Hobbit", mais à l'échelle de l'homme de taille normale.

La vue de l'intérieur de la maison est époustouflante.
Au loin, on aperçois les îles de Canouan et de Union.
Chaque pilier sert également de collecteur d'eau qui provient du "toit".

Le procédé de construction est simple, armature acier, grillage à poule et ciment.
On a construit beaucoup de bateau comme cela, c'est le fero ciment.


nouvel animal de compagnie ??

Commandant de speed boat.

Une journée mémorable passée en compagnie des pêcheurs de l'île.
Sur une plage au nom évocateur " Paradise Beach" 
Nous étions invités à leur fête annuelle. 
Dégustations, musique, boissons et des sourires grands comme ça.
Heureux de partager leur repas avec des gens venus d'ailleurs.



Apprentissage des règles du Cricket pour "Ti pirate". 
Un bâton en guise de bat et des noix pour les balles.




Une autre fête de village, a Tyrell Bay cette fois-ci.
Au programme, jeux, musique et danse, nourriture en tout genre.

Le monsieur devant moi est le très sérieux douanier durant la journée.
ça donne une idée de l'ambiance qui règne ici.

Piscine ou château? 
L'important c'est d'être ensemble.

confection de pizza au "Lazy turttle bar".






L'équipage de "Pai-me", une charmante famille parti de France 
pour un voyage au long court sans date de retour.

"Full moon suzie's party"
Le principe est simple, vous prenez plusieurs équipages avec leurs annexes respectives. Vous prenez de quoi prendre un verre et quelques victuailles. Vous vous donnez rendez vous au milieu de la mangrove. Vous attachez les annexes ensemble et vous vous laissez dériver. A mesure que le jour décline, vous assistez, un verre à la main, au levé de la pleine lune au dessus de la mangrove. Un bon moment de partage et d'amitié.


Quel beau "au revoir" car demain nous partons pour Grenade.
Nous nous retrouverons, plus tard, au hasard des escales.









samedi 5 juillet 2014

Cariacou...The deep blue...

Nous sommes descendu plus au sud, laissant derrière nous les Tobago Cays et leurs eaux turquoises.
Une vingtaine de milles nous séparent de Cariacou, "l'île aux récifs", en indien. En arrivant au mouillage de Tyrrel bay, nous ne savons pas combien de temps nous allons y rester. C'est la dernière île avant Grenade.
Ce mouillage est réputé pour être un des meilleurs des Caraïbes, pour sa tranquillité et son confort. Cela va nous faire du bien car depuis Rodneys bays à Sainte Lucie, nous avons jeté l'ancre dans des endroits magnifiques mais plutôt exposés soit, à la houle soit, au vent et parfois aux deux. 
Nos kilos de plomb descendent à coté d'un superbe yacht britannique nommé "Spirited Lady". La réputation du lieu n'est pas usurpée, les quelques bateaux au mouillage ne bougent pas malgré un vent plutôt soutenu. 
A ce propos, c'est définitivement une année à vent. On nous avait promis une panne d’Éole dés le mois de mars. Que nenni, il est encore bien présent pour la plus grande joie de sa compagne, l'éolienne, un peu moins pour la qualité de notre sommeil. 
Nous faisons la connaissance de plusieurs équipages, dés notre arrivée. L'ambiance a changé. Aux navigateurs saisonniers qui rentrent dans leurs pays durant la période cyclonique en laissant le bateau pour quelques mois, succèdent les gens qui, comme nous, vivent à bord toute l'année. Fini les arrivées et les départs quotidiens avec des rencontres furtives. 
On retrouve une grande solidarité. C'est un esprit de village qui règne ici. Au premier abord, il n'y a pas grand chose à faire, mais, lorsque l'on est introduit, on découvre que chacun participe de près ou de loin à la vie du village en organisant son petit ou grand événement, toujours en relation avec la population locale, mais j'y reviendrai plus tard.
Nous faisons la connaissance de Diane et Richard, un couple de québécois qui, plongeurs de profession, sont venu s'installer sur les rives de cette grande baie il y a 5 ans. Ils gèrent le centre de plongée "Lumbadive". Ils en avaient marre de plonger dans de l'eau à 5° au Québec. 
De cette rencontre est née une belle amitié et évidemment nous avons parlé de plongée. J'étais bien loin de l'idée de me mettre à la plongée. Mon expérience en la matière étant quasi insignifiante. A bord de Rêve Bleu, j'ai tout le matériel nécessaire laissé par Thierry, que je remercie au passage, bouteille, veste, détendeur et bien sur, palme , masque, et tuba. Je ne savais même pas comment tout cela fonctionnait et, évidemment, j'étais incapable de le monter et encore moins de m'en servir. L'occasion faisant le larron, j'ai donc demandé conseil. 
Et voilà, quinze jours plus tard, le niveau 1 du programme Padi en poche, je suis devenu plongeur autonome en scaphandre "open water diver". J'en suis, aujourd'hui, à ma plongée n°6 en plus de la formation, ce qui ne fait pas de moi un plongeur aguerri mais, j'ai découvert un univers, sous la quille de Rêve bleu, extraordinaire ! J'adore ça et j'ai bien l'intention de poursuivre mes explorations et, pourquoi pas, un jour, aller me promener avec Jojo la main dans la nageoire.
Sandrine n'est pas resté sur la plage à me regarder sonder les profondeurs. Elle a réussi, en quelques temps et avec les précieux conseils de Diane et Richard, à vaincre son appréhension du tuba et à plonger avec une bouteille. Elle a, brillamment, fait son baptême et a appris toutes les procédures de sécurité. Il ne lui reste plus qu'à plonger en pleine mer en sautant du bateau, mais ceci demande encore un peu de temps.















et voici la médaille du "open water diver"