samedi 5 juillet 2014

Cariacou...The deep blue...

Nous sommes descendu plus au sud, laissant derrière nous les Tobago Cays et leurs eaux turquoises.
Une vingtaine de milles nous séparent de Cariacou, "l'île aux récifs", en indien. En arrivant au mouillage de Tyrrel bay, nous ne savons pas combien de temps nous allons y rester. C'est la dernière île avant Grenade.
Ce mouillage est réputé pour être un des meilleurs des Caraïbes, pour sa tranquillité et son confort. Cela va nous faire du bien car depuis Rodneys bays à Sainte Lucie, nous avons jeté l'ancre dans des endroits magnifiques mais plutôt exposés soit, à la houle soit, au vent et parfois aux deux. 
Nos kilos de plomb descendent à coté d'un superbe yacht britannique nommé "Spirited Lady". La réputation du lieu n'est pas usurpée, les quelques bateaux au mouillage ne bougent pas malgré un vent plutôt soutenu. 
A ce propos, c'est définitivement une année à vent. On nous avait promis une panne d’Éole dés le mois de mars. Que nenni, il est encore bien présent pour la plus grande joie de sa compagne, l'éolienne, un peu moins pour la qualité de notre sommeil. 
Nous faisons la connaissance de plusieurs équipages, dés notre arrivée. L'ambiance a changé. Aux navigateurs saisonniers qui rentrent dans leurs pays durant la période cyclonique en laissant le bateau pour quelques mois, succèdent les gens qui, comme nous, vivent à bord toute l'année. Fini les arrivées et les départs quotidiens avec des rencontres furtives. 
On retrouve une grande solidarité. C'est un esprit de village qui règne ici. Au premier abord, il n'y a pas grand chose à faire, mais, lorsque l'on est introduit, on découvre que chacun participe de près ou de loin à la vie du village en organisant son petit ou grand événement, toujours en relation avec la population locale, mais j'y reviendrai plus tard.
Nous faisons la connaissance de Diane et Richard, un couple de québécois qui, plongeurs de profession, sont venu s'installer sur les rives de cette grande baie il y a 5 ans. Ils gèrent le centre de plongée "Lumbadive". Ils en avaient marre de plonger dans de l'eau à 5° au Québec. 
De cette rencontre est née une belle amitié et évidemment nous avons parlé de plongée. J'étais bien loin de l'idée de me mettre à la plongée. Mon expérience en la matière étant quasi insignifiante. A bord de Rêve Bleu, j'ai tout le matériel nécessaire laissé par Thierry, que je remercie au passage, bouteille, veste, détendeur et bien sur, palme , masque, et tuba. Je ne savais même pas comment tout cela fonctionnait et, évidemment, j'étais incapable de le monter et encore moins de m'en servir. L'occasion faisant le larron, j'ai donc demandé conseil. 
Et voilà, quinze jours plus tard, le niveau 1 du programme Padi en poche, je suis devenu plongeur autonome en scaphandre "open water diver". J'en suis, aujourd'hui, à ma plongée n°6 en plus de la formation, ce qui ne fait pas de moi un plongeur aguerri mais, j'ai découvert un univers, sous la quille de Rêve bleu, extraordinaire ! J'adore ça et j'ai bien l'intention de poursuivre mes explorations et, pourquoi pas, un jour, aller me promener avec Jojo la main dans la nageoire.
Sandrine n'est pas resté sur la plage à me regarder sonder les profondeurs. Elle a réussi, en quelques temps et avec les précieux conseils de Diane et Richard, à vaincre son appréhension du tuba et à plonger avec une bouteille. Elle a, brillamment, fait son baptême et a appris toutes les procédures de sécurité. Il ne lui reste plus qu'à plonger en pleine mer en sautant du bateau, mais ceci demande encore un peu de temps.















et voici la médaille du "open water diver"


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